Youth Women Win: l’ONG C-For-C en Belgique

C-For-C continue de se renforcer pour mener à bien sa mission de renforcement de capacité des micros entrepreneurs à Madagascar.

En tant que partenaire dans le projet Youth Women Win, un projet de partenariat stratégique pour le renforcement de capacité des travailleurs de jeunesse qui associe trois pays à savoir: La Belgique, Guadeloupe et Madagascar. C-For-C participera à une formation des formateurs par les pairs accompagnateurs qui aura lieu à Bruxelles les 23 au 27 Novembre 2015.

Youth Women win est un projet financé par le progamme Erasmus + Jeunesse en Action, pour une durée de 24 mois.

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Une défense non légale…

Un coup, une blessure, une souffrance causée par un simple acte irréfléchi, tout cela n’est que de la violence. Un acte de crime qui se traduit par l’utilisation intentionnelle de la force, du pouvoir que ça soit physique ou psychologique pour une auto-défense de soi-même.

Plusieurs types de violences sont distingués. Ils varient selon les milieux et les évolutions sociales. Mais les plus souvent répandus ici à Madagascar concernent généralement la violence conjugale voire physique, psychologique, économique et sexuelle. En effet, huit femmes sur dix sont victimes de violence conjugale. Ces derniers temps, on a constaté que  l’acte de crime et de barbarie augmentent de plus en plus.

Dès qu’on parle de violence, on pense toujours aux hommes. Quelle en est la raison ? Quelle en est l’erreur ?

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Depuis que l’acte de violence apparaisse dans tous les secteurs, l’on se tourne toujours vers l’acte immoral de l’homme. Que ça soit physique ou psychologique, l’homme est toujours la source principale. En effet, d’après la statistique établie, l’on aperçoit que 10% des femmes souffrent de violence dont les auteurs sont des femmes, 2% des hommes souffrent de violence dont les auteurs sont des hommes ou des femmes et 65% des femmes souffrent de violence dont les auteurs sont des hommes. Il est évident alors que dans la plupart des cas, eux en sont la source principale.

On ne peut se réfugier devant cette situation alarmante. Divers types d’organisations pour la non-violence soutiennent psychologiquement les femmes tout en installant des centres d’écoutes et d’accompagnement disponibles pour tous ceux qui veulent être soutenues. Rares sont les hommes qui les consultent, sinon, ces centres d’écoutent sont destinées principalement aux femmes.

Ne serait-il pas temps de lutter contre la violence, en prenant en compte les auteurs de violence ?

Nombreux sont les causes de la violence, tels que l’alcoolisme, le bas niveau d’éducation, le chômage, la non satisfaction personnelle, l’influence de la société, la définition fausse que l’on a de la virilité…

Soutenons les femmes victimes de la violence, aidons-les à dénoncer la violence ! Mais surtout commençons une autre façon d’approcher ce phénomène en étudiant plus profondément ceux qui sont violents !

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Taux de chômage élevé: les personnes handicapées passent, dès lors, au second plan

Selon Handicap International, « à Madagascar, malgré l’évolution de la situation politique ces derniers temps, le taux de chômage reste élevé et les personnes handicapées passent, dès lors, au second plan. De plus, elles sont victimes de discriminations importantes dans leurs communautés. Marginalisées, leur insertion économique et sociale reste compliquée. Moins de 10 % des enfants handicapés sont scolarisés. Le manque d’éducation freine aussi leur insertion sociale une fois adulte. »

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Selon ces contextes, l’ONG CforC, en étroite collaboration avec la Fondation TELMA et France Volontaires, a mis en place un programme d’éducation inclusive pour les personnes en situation de handicap en leur accordant des formations en TIC. En effet, leur accès à la nouvelle technologie étant minime, ce projet lutte notamment contre cette exclusion sociale en leur offrant des outils pédagogiques appropriés. Ainsi, en 2011, dans le cadre d’un projet d’appui aux femmes microentrepreneures, notamment celles qui sont très vulnérables, un espace  dédié à la nouvelle technologie de l’information et de la communication (TIC) a été mis en place au sein du local de l’ONG CforC. L’objectif du centre dénommé « Espace TIC » est de renforcer la capacité entrepreneuriale des femmes dans la région d’Analamanga, en leur offrant un package de formation en informatique pour servir d’outil de développement, cela en complément à une formation en gestion de l’activité génératrice de revenus. L’espace TIC a ainsi permis à 350 femmes d’avoir accès à plus d’informations et de disposer d’outils modernes de gestion … Actuellement, le centre, étant devenu la propriété de l’ONG CforC – toujours selon la volonté de l’ONG de sortir la couche sociale vulnérable de la pauvreté, envisage une extension, afin de permettre aux personnes en situation de handicap de profiter de la formation en informatique, ensuite de fréquenter le centre et de contribuer ainsi à leurs accès aux informations.

Pour cette première année, le projet ambitionne d’atteindre 100 bénéficiaires, tous en situation d’handicap. Chaque type de handicap sera pris en compte dans ce projet :

Pour les personnes avec une incapacité visuelle, il serait question de mise en place d’ordinateur personnalisé avec des logiciels spécialement conçues pour permettre d’entendre les sons, pour les guider dans l’utilisation. Ainsi, ayant bénéficié des appuis de la Fondation Telma, et du Frances Volontaires, le centre dispose déjà d’outils et matériels adaptés. 

Pour les personnes avec une incapacité auditive, il serait question de leur offrir un formateur compétent en langage des signes, pour leur former et être leur guide durant leur temps de fréquentation à l’espace TIC.

Pour les personnes avec une invalidité physique, l’ONG envisage de leur disposer d’infrastructures adaptées, leur permettant d’y accéder facilement.

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Notre mission et nos valeurs

Renforcer la capacité des autos employeurs en leur offrant des supports dans l’organisation, dans la commercialisation et dans le réseautage pour le développement de leurs activités génératrices de revenus.

  • Nous pensons que les connaissances peuvent changer des vies
  • Notre objectif doit toujours être clair et partagé
  • Nous traitons les bénéficiaires de nos programmes de renforcement des capacités avec respect
  • Nous  nous traitons mutuellement comme des collègues appréciés
  • Notre travail doit être mesurable afin  d’augmenter notre propre capacité  à aider nos bénéficiaires
  • Nous croyons que tout le monde a droit à un avenir meilleur, sans aucune discrimination